By Karine Bélanger
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L’arrivée des premiers froids annonciateurs de l’hiver – hâtif ou tardif, selon les années – est, pour la plupart d’entre nous, l’élément déclencheur du grand décompte vers la période des Fêtes. À quelques semaines de Noël et du Nouvel An, nombreux sont ceux et celles qui entament déjà les préparatifs en vue des retrouvailles festives en famille et entre amis.

L’heure est venue de renouer avec les traditions des Fêtes propres à chaque famille, avec, entre autres, les décorations intérieures et extérieures et l’incontournable sapin de Noël, la musique d’ambiance avec ses chants religieux et ses chansons populaires, l’achat des cadeaux et la préparation de biscuits, bonbons et friandises de Noël – dont le célèbre gâteau aux fruits, tradition remontant au début du 18e siècle – sans oublier les plats typiques qui régaleront les convives rassemblés autour d’une belle table.

L’origine de nos traditions

Mais d’où viennent ces traditions qui ont traversé les époques pour se rendre jusqu’à nous ? Nos racines ancestrales, quelles qu’elles soient, expliquent en partie notre envie de reprendre, de poursuivre et de transmettre ces traditions. Mais il peut nous arriver d’adopter de nouvelles traditions, suite à un séjour à l’étranger et le désir de garder un souvenir de cette expérience, à l’arrivée d’un nouveau membre de la famille issu d’une ethnie différente ou tout simplement, pour la curiosité de voir et d’essayer ce qui se fait ailleurs.

Le sapin de Noël

L’incontournable sapin de Noël est indéniablement l’une des traditions les plus anciennes et les plus classiques de la fête de Noël. L’origine de cette tradition n’est pas clairement établie, certains lui attribuant une origine chrétienne en Gaule ou une origine païenne datant du Moyen Âge, ou encore, remontant aux peuples germaniques et scandinaves à l’époque de la Renaissance. Quoi qu’il en soit, les différents peuples qui ont colonisé l’Amérique du Nord depuis le 16e siècle ont tous contribué, à leur façon et au fil du temps, à implanter la tradition du sapin de Noël de ce côté-ci de l’Atlantique.

À une époque – pas si lointaine ! – les familles allaient couper leur propre sapin dans la forêt. De nos jours, pour des raisons évidentes, le choix est plus simple : on préférera un sapin naturel acheté dans une jardinerie ou dans un marché extérieur, ou encore, un sapin artificiel, orné ou non de guirlandes de lumières. Cette dernière option a l’avantage d’être plus pratique, plus économique et surtout, plus écologique. Seul bémol toutefois : celui-ci ne dégage pas cette merveilleuse odeur de sapin immanquablement associée à la magie de Noël.

Les décorations

Le choix des décorations est, par sa signification à la fois historique, religieuse ou selon la tendance de l’époque, une simple question de goût et de préférence : la couronne de Noël, accrochée sur un mur ou sur la porte extérieure, les guirlandes lumineuses – blanches ou colorées – installées à l’extérieur ou disposées sur le sapin, qui lui est composé de rubans, de chaînes de perles ou d’objets divers ; les boules de Noël, de différentes couleurs ou transparentes, faites de verre ou de plastique ; les décorations des plus variées, représentant Pères Noël, lutins, anges, rennes, instruments de musique et clochettes, de même que les cadeaux de Noël disposés au pied du sapin, qui ajoutent une touche décorative toute particulière à la pièce.

Et n’oublions pas la fameuse étoile posée au sommet du sapin rappelant, pour les Chrétiens, l’étoile de Bethléem qui mena les rois mages vers l’étable où était né l’enfant Jésus. Fait intéressant, c’est traditionnellement l’enfant le plus jeune de la famille qui accroche l’étoile sur le sapin.

Ho, ho, ho ! Le Père Noël

Évidemment, pas de Noël sans le Père Noël, sympathique personnage bedonnant, revêtu d’un costume rouge vif et affublé d’une belle barbe blanche. Son origine est, à son tour, difficile à établir alors qu’on retrouve le Père Noël sous différentes formes et appellations au coeur de nombreuses civilisations européennes à travers les époques. Saint-Nicolas pour les uns, Santa Claus ou Père Noël pour les autres, il est littéralement adoré par les enfants qui l’attendent avec impatience, espérant le voir arriver dans son traîneau tiré par des rennes dans le ciel, sur les douze coups de minuit, se poser sur le toit de la maison et passer par la cheminée pour finalement déposer les cadeaux sous le sapin. La tradition veut également qu’on laisse, à son attention, quelques biscuits et un verre de lait près de la cheminée, ainsi qu’une carotte pour son petit renne au nez rouge.

Au vingtième siècle, la compagnie Coca-Cola a immortalisé le personnage du Père Noël au Canada et aux États-Unis, en le représentant, dans ses annonces publicitaires, sous la forme joviale, rougeaude et fort sympathique qu’on lui connaît encore aujourd’hui.

Minuit chrétien

La messe de minuit est, encore aujourd’hui, pour certains, une tradition qui perdure, malgré la diminution marquée de ceux et celles pratiquant la religion avec les années. Ce retour aux sources fait partie intégrante du rituel de Noël, avec ses chants traditionnels repris par une chorale au coeur d’une église et la crèche abritant le petit Jésus entre le boeuf et l’âne et Marie et Joseph.

Jusqu’à tout récemment, et encore aujourd’hui dans certaines familles pratiquantes, qui dit messe de minuit, dit… Réveillon !

Le Réveillon

Cette tradition festive s’est, elle aussi, adaptée à l’évolution des moeurs au cours des dernières années. Chez certaines familles, ce gargantuesque repas est servi au cours de la soirée qui mènera aux douze coups de minuit, moment magique de l’échange de cadeau. Mais par définition, le Réveillon est ce fastueux repas dégusté au retour de la messe de minuit. Au Québec – et selon les régions – le menu de base du Réveillon, qui est resté sensiblement le même au fil des générations, consiste à servir une dinde rôtie au four avec des canneberges suivie d’une bûche de Noël, comme dessert principal. Les à-côtés ne manquent pas, depuis les amuse-bouche à l’apéritif, les entrées de tourtières et cipailles, jusqu’aux gourmandises sucrées offertes avec le digestif.

Nos meilleurs souhaits

À la veille d’une nouvelle saison des Fêtes, toute l’équipe de RE/MAX vous offre ses meilleurs voeux de santé et de bonheur !

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