Les perceptions négatives et les croyances erronées à l’égard des courtiers immobiliers ont parfois la vie dure! Entre ce qui est véhiculé dans les médias et ce qui est publié sur les réseaux sociaux, il peut être ardu de distinguer le vrai du faux. Et c’est sans compter les commentaires de nos proches qui ont parfois un avis bien arrêté sur la question. Dans l’article qui suit, nous déconstruirons les six principaux mythes de la vente avec un courtier immobilier afin que vous ayez un portrait réaliste de la situation.
Mythe 1 : vous économiserez de l’argent en vendant votre propriété par vous-même
Pas nécessairement. D’ailleurs, Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal s’est penché sur la question. Ses recherches ont démontré qu’un vendeur qui était accompagné par un courtier immobilier recevait en moyenne 8 % de plus pour sa propriété que s’il la vendait par lui-même[1]. Dans certains cas, cette différence pouvait même aller jusqu’à 12 %. Par conséquent, un courtier immobilier détient une connaissance du marché, une expertise du processus de vente et les compétences pour faire rayonner votre propriété auprès de nombreux acheteurs sérieux.
Dans cette optique, il faut cesser de mettre l’accent sur la rétribution des courtiers et penser au résultat final, c’est-à-dire le montant qu’il vous restera une fois la transaction complétée. De fait, leur accompagnement vous permettra d’optimiser toutes les conditions de vente – sans compter le temps et le stress que vous épargnerez!
Mythe 2 : les courtiers immobiliers ne conseillent pas objectivement leurs clients puisqu’ils sont payés en fonction des ventes
Les activités immobilières d’un courtier immobilier sont régies par des règles déontologiques strictes, définies par le régulateur du gouvernement. La Loi sur le courtage immobilier impose au courtier de respecter plusieurs obligations légales, tel l’obligation de loyauté envers son client et de transparence. Le professionnel de l’immobilier agit donc comme un véritable conseiller auprès de ses clients afin que la transaction soit réalisée objectivement et en toute transparence. Pour réaliser une transaction, il doit concilier les objectifs du vendeur et ceux de l’acheteur, tout en collaborant avec les professionnels qu’il côtoie. Ainsi, le courtier n’est pas un simple représentant, il est proactif et il s’implique dans la réalisation du projet de ses clients.
Mythe 3 : la commission des courtiers immobiliers est trop élevée
Les courtiers immobiliers sont des travailleurs autonomes et indépendants, même s’ils sont regroupés sous différentes bannières. Ceux-ci sont payés seulement quand la transaction est conclue. Ainsi, la rémunération d’une grande partie de leur travail n’est pas garantie. En outre, au fil des ans, leur rétribution s’est ajustée pour tenir compte des changements du marché immobilier. Chaque courtier propose un type de rémunération qui prend en considération les services et l’accompagnement offerts en vue de conclure la transaction. Comme chaque propriété possède des caractéristiques uniques, chaque transaction possède les siennes!
Mythe 4 : vous êtes à l’abri d’erreurs coûteuses même si vous vendez sans intermédiaire
Le rôle d’un courtier va beaucoup plus loin que de vous éviter certaines erreurs : celui-ci agira de manière à prévenir aussi des oublis qui pourraient s’avérer très coûteux. Son expertise et son expérience sur le terrain lui permettront ni plus ni moins d’anticiper les mauvaises surprises. De plus, le Fonds d’assurance responsabilité professionnelle du courtage immobilier du Québec (FARCIQ) permet aux clients d’être protégés s’ils rencontrent un problème lors d’une transaction, soit une faute, une erreur ou une omission involontaire de la part d’un courtier ou d’une agence et d’avoir accès à des recours.
Mythe 5 : le notaire est l’ultime responsable de la protection de ses clients
Le notaire est responsable de rédiger l’acte de vente, ce qui n’inclut pas les autres vérifications de la transaction immobilière. Il intervient donc à la toute fin du processus d’achat et comme il ne visitent pas les propriétés, il devra se référer à la promesse d’achat – et aux pièces justificatives qui l’accompagne – d’où l’importance de présenter des documents bien rédigés et complet afin d’être protégé en cas de litige. Somme toute, l’expertise du notaire est complémentaire à celle d’un courtier immobilier.
Mythe 6 : les courtiers immobiliers mettent de la pression aux futurs acheteurs
Le propriétaire qui souhaite vendre sa maison, son condo ou son chalet sans intermédiaire n’a pas l’obligation d’agir selon les règles de l’art : il peut donc modifier les règles du jeu à sa guise, au grand désarroi des acheteurs potentiels! Un courtier immobilier, quant à lui, est tenu de respecter la Loi sur le courtage immobilier, au risque de voir son permis suspendu ou même révoqué. Il ne peut donc pas mettre de pression indue aux futurs acheteurs. D’ailleurs, l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) l’encadre à cet effet.
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